L’ouest des Féroé : les îles de Vágar & Streymoy

J’ai eu pas mal d’hésitations et de questionnements durant la préparation de notre voyage aux Féroé et surtout concernant la durée idéale de notre séjour. J’avais prévu de passer une semaine dans les îles de l’est, et la deuxième dans les îles de l’ouest, mais celle de Vágar (qui se situe le plus à l’ouest de l’archipel) me paraissait tellement petite que je ne savais pas si ça n’était pas trop et si nous n’allions pas tourner en rond une fois sur place. Force est de constater qu’une semaine n’aura pas été de trop, et que nous avons eu des journées de découvertes, de photos et de randos, aussi chargées que merveilleuses à vivre pour les yeux ! D’ailleurs, avec le recul, si nous avions eu plus de temps sur place, nous aurions su comment nous occuper car les randonnées sont nombreuses dans le secteur.

L’ouest des Féroé ressence les principales attractions touristiques connues de l’archipel. Quand je vous dis ça, n’imaginez pas être envahis par la foule comme en Islande ! Nous avons dû croiser une vingtaine de personnes tout au plus dans les endroits les plus célèbres du secteur.

On comprend pourquoi l’ouest attire tant, la nature y est grandiose, certains paysages paraissent tout droit sortis d’un autre monde, et si on me demandait un jour quoi faire aux Féroé pendant une seule semaine, je vous dirai certainement de tout miser sur l’ouest et de rester là.

Cet article va être long, immensément long même ! J’ai essayé de faire court sans vous abreuver de détails inutiles, j’ai essayé de trier au maximum mes photos parce que je ne veux pas que la lecture soit redondante pour vous, mais il m’est impossible d’en mettre moins que ça parce que j’ai tant et tant de choses incroyables à vous montrer !

Direction les îles de Vágar & de Streymoy et leurs paysages à couper le souffle !

L’île de Vágar

L’île de Vágar est minuscule et pourtant elle concentre un nombre incroyable de merveilles, parmi les plus célèbres des Féroé !

C’est là que nous avons décidé de nous poser durant la deuxième semaine de notre voyage, dans un charmant cottage récent à la décoration scandinave comme on aime dans le village de Gasadalur, célèbre pour sa cascade Múlafossur qui se jette dans la mer.

C’est sur l’île de Vágar qu’on trouve l’aéroport international des Féroé. Aucune nuisance sonore pourtant, il doit y avoir moins de 20 avions qui décollent et atterrissent par jour et les couloirs aériens sont pour la plupart, hors des zones habitées donc ne vous inquiétez pas pour le bruit, vous pourrez loger tranquillement au calme ici !

Cette partie de l’article va être longue en raison d’un nombre incalculable de photos que je souhaite partager avec vous, car même après avoir fait le tri je n’arrive pas à me décider à en enlever certaines pour ne pas que l’article soit trop lourd.

Passons maintenant à la découverte de l’île de Vágar. Préparez vos yeux, vous allez en prendre plein la vue !


Sørvágsvatn (ou Leitisvatn)

Avec la cascade de Múlafossur, je crois bien que c’est la première photo que j’ai vue des Féroé il y a une dizaine d’années quand j’ai découvert l’existence de l’archipel. Je n’avais alors jamais entendu parler de ces îles, et c’est en préparant notre premier voyage en Islande que je les ai découvertes.

Sørvágsvatn (aussi appelé Leitisvatn) est un lac, le plus grand des Féroé. Situé non loin de l’aéroport de Vágar, il est connu pour l’effet d’optique qui s’offre aux visiteurs lorsqu’au terme d’une randonnée d’une bonne heure, ils arrivent sur une falaise face au lac qui semble suspendu sur au-dessus de la mer.

Sørvágsvatn

Voilà un des paysages les plus stupéfiants que nous ayons vus dans notre vie de voyageurs ! Mais revenons un peu à la randonnée qui mène ici avant de passer aux photos AMAAAAAAZING…

Je vais immédiatement casser le moral de la foule en délire et faire retomber l’excitation comme un soufflé au fromage trop vite sorti du four : cette randonnée est payante, et c’est franchement cher ! Comptez 200 DKK (environ 25€ par personne) pour y accéder. Le paiement se fait à l’entrée du sentier où une petite cabane vous attend pour vous délivrer le ticket d’entrée. Ils mettent en avant, pour justifier le prix, l’entretien du sentier et le fait que vous pouvez boire un café et manger un petit quelque chose au démarrage ou à la fin de la rando dans la petite cabane où vous devez vous acquitter des frais pour y rentrer (ai-je besoin de préciser que le café et le gâteau ne sont pas compris dans le prix ?). Néanmoins, on trouve que c’est franchement cher parce que niveau entretien du sentier euh excusez-moi mais il n’y a rien de particulier qui est fait ! C’est à force du passage des marcheurs que le sentier est visible et balisé et pas en raison d’un aménagement particulier. mais bref, on ne pouvait pas venir aux Féroé sans aller voir ce lac, et on ne regrette pas d’y être allés même si le tarif nous semble franchement exagéré. Dieu merci, la randonnée se fait sans guide ! Nous ne ferons jamais de randonnée avec un guide car nous sommes très indépendants et nous préférons y aller à notre rythme, s’arrêter où on veut, quand on veut, et je n’ai aucune envie de me coltiner quelqu’un qui va me parler, avec qui je vais devoir faire la conversation alors que tout ce que je veux c’est marcher avec mon viking et faire des photos !

Assurez-vous que le temps soit découvert sans trop de nuages pour faire cette randonnée car sinon, vous n’y verrez rien ! Nous sommes arrivés sous un ciel nuageux mais relativement découvert, et qui nous a permis de profiter de notre premier arrêt photo aux falaises. Par contre l’après-midi même, le brouillard était tellement dense et tenace que les visiteurs de passage n’ont absolument rien vu du paysage !

Le premier arrêt que nous faisons se situe en face des falaises Trælanípa, une paroi rocheuse franchement impressionnante qui culmine à 142m au-dessus du niveau de la mer !

C’est sur cette falaise qui nous nous rendons pour voir le lac !

Pour ceux qui n’ont pas peur du vide, jetez en œil en bas pour admirer la mer qui s’écrase contre les rochers.

Les falaises Trælanípa

Reprenez ensuite le sentier pour monter sur les falaises et admirer enfin le lac tant attendu !

Nous arrivons en haut rapidement et… On n’y voit rien ! =) Welcome to Faroe Islands, pays de la brume et du brouillard !

Monsieur tire une tronche d’enfer, payer 50 balles à deux pour voir des nuages ça l’agace au plus haut point. Je suis la moins patiente du couple et pourtant je reste zen car je sais qu’il faut attendre quelques minutes ou quelques heures pour voir le paysage se dégager. Nous sortons trépied et drone en attendant… Je laisse le viking bougonner dans son coin, et miracle, le ciel se découvre et quelques minutes plus tard, les nuages commencent à se lever, laissant apparaître le paysage !

Le viking se calme aussi vite que les nerfs lui sont montés, on reste bouche bée devant ce qu’on a sous les yeux.

Et puis soudain, on a même droit à une éclaircie !

On cherche les meilleurs points de vue, le meilleur angle, la meilleure luminosité, ce qu’on a devant les yeux semble tellement irréel qu’on a du mal à en décrocher les yeux !

Nous restons là un long moment à photographier, filmer et tout simplement profiter de ce qu’on a face à nous. La photo est certes une passion mais il est facile de passer à côté d’un paysage ou d’un voyage parce qu’on est obnubilés par son boîtier et ses photos. J’aime prendre le temps de le poser, de m’assoir et d’admirer avec mes yeux ce que j’ai face à moi.

Dans le prolongement du lac, on admire la falaise qui se dresse fièrement vers la mer.

Nous nous décidons tant bien que mal à descendre pour continuer notre découverte du secteur. Direction la cascade qui se jette dans la mer en contrebas du lac. Si le sentier jusqu’au point de vue était parfaitement clair et aménagé, il l’est beaucoup moins pour descendre en bas et c’est un peu casse-gueule par moment.

Je tombe à ce moment sur la scène la plus mignonne et la plus touchante de notre séjour : une maman et son petit agneau sont posés face au lac, collés l’un à l’autre, et se câlinent mutuellement avec beaucoup de douceur. J’immortalise le moment en veillant à ne pas trop les approcher pour ne pas les déranger. Je profite de cet instant féérique avant d’entamer la descente vers les rochers.

L’amour est dans le pré

On galère un peu à marcher sur les rochers pour accéder au point de vue de la cascade Bøsdalafossur. On ne dirait pas comment ça mais certains étaient énormes, hauts, parfois glissants et c’était franchement pénible d’avancer sur ce terrain-là ! Le ciel bleu apparaît au-dessus du lac, je suis particulièrement énervée d’être descendue une demi-heure trop tôt et de ne pas être en haut pour profiter du ciel bleu au-dessus du lac suspendu !

La cascade de Bøsdalafossur

On aperçoit enfin la cascade qui se jette dans la mer. Le point de vue n’est pas le top pour le cadrage de la photo et c’est compliqué en drone ce jour-là à cause du vent mais on immortalise ça comme on peut…

Nous pique-niquons ici avant de remonter vers les falaises pour essayer de voir le lac sous le soleil. Manque de bol plus les minutes passent et plus les nuages recouvrent tout. Nous attendrons 1h là-haut dans les nuages mais nous n’apercevrons plus jamais le lac ! Nous décidons d’abandonner vers 15h30, frigorifiés d’être restés dans cette humidité assis sans bouger. On a une pensée pour les gens qui viennent d’y arriver et qui auront fait cette randonnée pour rien car le ciel ne se découvrira plus avant 23h ce soir-là. Nous avons discuté à la fin de notre randonnée avec la dame qui tient la petite boutique à l’entrée de la randonnée et elle nous a dit qu’ils fournissaient un autre ticket d’entrée pour les personnes qui n’auraient rien vu du lac en raison du brouillard. Au moins, ils n’auront pas tout perdu ! On a trouvé ça très commerçant, en même temps pour 25 balles par personne ils peuvent bien fournir ce service !

En redescendant pour rejoindre le sentier du retour, on passe sous les nuages et on découvre des « paysages dramatiques » comme j’aime ! La luminosité, les nuages bas et les couleurs brutes des paysages déclenchent en moins une frénésie dans la prise de photos et j’immortalise chaque mètre parcouru !

Le temps maussade a le don de sublimer les paysages du nord et donne une atmosphère très différente, inquiétante parfois.

Nous croiserons sur le chemin du retour un magnifique bélier qui s’est volontiers prêté à la séance de photo et qui semblait même déçu quand je suis repartie ! Je crois que monsieur avait une très haute estime de lui-même, et l’habitude de prendre la pose pour les touristes de passage.

Cette randonnée a été parfaite, de bout en bout !

Randonnée Sørvágsvatn

  • Distance : 13km (aller-retour)
  • Durée : 6h45 ( moult pauses photos et drone comprises + pique-nique)
  • Dénivelé positif : 364m
  • Difficulté : facile à moyenne
  • Tarif : 200 DKK par personne (environ 25€)
  • Lien vers la randonnée cliquez ici

Trøllkonufingur

Nous avons commencé très tôt la randonnée de Sørvágsvatn, et à 16h30 nous étions déjà de retour à notre voiture. Avant de repartir, nous avons pris un café sur la terrasse de la petite cabane près du parking où nous nous sommes garés pur débuter la randonnée. Au loin, on pouvait admirer le célèbre pic de Trøllkonufingur (Doigt de la sorcière), un monolithe de 313 mètres de haut. Pour la première fois depuis que nous étions arrivés dans l’ouest, il y avait un peu de ciel bleu juste au-dessus ! Le temps paraissait se dégager de plus en plus là-bas, inutile de se concerter, nous sommes tous les deux partants pour y aller malgré les kilomètres qu’on a déjà dans les jambes aujourd’hui. Comme j’ai l’habitude de le dire, on se reposera à la maison de retraite hein ! Nous sautons dans notre voiture, et nous repartons nous stationner dans la petite ville de Sandavagur afin d’aller voir ce fameux doigt de troll !

Depuis le parking, nous suivons le sentier qui est aménagé et nous arrivons très rapidement au premier point de vue, relativement éloigné de Trøllkonufingur, et nous décidons de poursuivre de l’autre côté du grillage après avoir vu deux randonneurs là-haut. Je ne sais pas si c’était accessible, interdit ou pas, mais nous avons pris le risque d’y aller car aucun panneau n’en interdisait l’accès. Nous ne traversions aucune zone habitée, uniquement des champs, donc je suppose que notre présence n’était pas dramatique.

Et nous revoilà sur une pente raide pour monter jusqu’à trouver LE point de vue parfait pour nous. Et le voilà !

Nous restons là un long moment à photographier le paysage de nombreuses fois, qui change à chaque nuage en fontion des ombres et des rayons du soleil. Le drone nous permet de capturer des vidéos incroyables des lieux !

La légende raconte qu’une sorcière originaire des Féroé voulait se rendre en Islande, mais que le soleil l’a pétrifiée et l’a transformée en pierre. Elle était si grande qu’en tombant, sa tête a fini dans l’océan et est devenue cette île, Koltur, qu’on aperçoit un peu plus loin la tête dans les nuages.

Randonnée Trøllkonufingur

  • Distance : 4.7km (aller-retour)
  • Durée : 1h30 (pauses photos et drone comprises)
  • Dénivelé positif : 81m
  • Difficulté : facile jusqu’au point de vue officiel, très raide ensuite
  • Tarif : gratuit
  • Lien vers la randonnée cliquez ici

Bøur

Un des villages que j’avais le plus hâte de visiter aux Féroé !

Bon, il me semble que c’est au moins la troisième fois que j’écris ça en rédigeant mes articles =)

Nous logions à moins de 10 minutes d’ici et nous sommes passés devant au moins deux fois par jour pendant une semaine car le village se situe sur l’unique route menant à notre village de Gasadalur.

Bøur est un peu le cliché du parfait village des Féroé : les petites maisons noires et colorées typiquement féroïennes, l’église en plein cœur, la vue sur la rive opposée avec ses fjords… On aperçoit parfaitement, par temps clair, l’île de Tindhólmur, l’arche de Drangarnir

L’île de Tindhólmur et l’arche de Drangarnir

Cette photo des quatre maisons un peu excentrées du village est une des plus célèbres des Féroé.

Bon, pour voir tout ça, encore faut-il que les nuages daignent quitter le village ! Et vous allez voir sur cette série de photos que… Ca n’est pas très souvent le cas !

Un petit parking se situe à l’entrée du village et vous permettra de vous y balader. Le village est vraiment charmant et très photogénique ! Je vous propose ici une petite compilation de nos différents arrêts sur place car oui, nous y sommes allés plusieurs fois : « chéri je veux m’arrêter faire des photos y a du soleil ! » ou « chériiiiii y a plein de brouillard je veux aller faire des photos dramatiques !« 

Le cœur du village et l’église datant de 1865

Avec la brume, le ville dégage un charme inquiétant, particulier. On ne voit pas grand chose aux paysages alentours mais je reste figée devant cette parfaite carte postale.

Peuplée de 74 habitants seulement, nous ne croiserons pas âme qui vive ici, à part ce chien particulièrement heureux de nous voir et de se faire caresser par les touristes que nous sommes !

Nous avons été particulièrement bien accueillis et on s’est même fait un copain !

On trouve des maisons mignonnes comme tout aux quatre coins du village. Je ne me lasserai jamais des maisons avec un toit recouvert d’herbe ! J’aurais eu envie de toutes les photographier !

Nous sommes également descendus sur la plage pour pique-niquer. De nombreuses petites cabanes de pêcheurs sont alignées le long du sable. La pêche tient un rôle très important ici, chaque maison possède sa barque !

Par moment, les nuages recouvrent complètement la baie, c’est fantomatique !

Bøur, depuis le ponton. On constate que toutes les maisons sont tournées vers la mer. Qu’il doit être agréable de vivre ici et de se lever chaque matin avec la vue sur les fjords et l’océan !

Randonnée secrète à Bøur : Vatnsdalsvatn, le lac en forme de cœur

Voilà un des secrets les mieux gardés des Féroé (pour l’instant !). Je suis tombée dessus en préparant notre voyage et en parcourant Google Maps et rares sont les touristes qui s’y aventurent et qui connaissent l’endroit ! Il n’y a qu’à regarder le nom du lieu sur Instagram, les photos sont très peu nombreuses !

Comme je suis une gentille blogueuse voyage, je vous partage cette trouvaille !

Vatnsdalsvatn

Première chose, le stationnement. Vous pourrez garer votre véhicule en contrebas de cette cascade, juste au-dessus de la petite plage de sable noire à proximité de Bøur. Pas d’inquiétude si mes indications ne sont pas très précises, vous trouverez sans problème car cela se situe sur l’unique route qui mène à Bøur. Vous trouverez un petit portail de bois, veillez à bien le refermer, c’est pour éviter que les moutons se fassent la belle pour vivre la grande aventure ailleurs.

Ensuite une fois le portail passé… Ben vous montez , comme d’habitude ! =)

Vous n’aurez qu’à suivre la cascade et les quelques cairns jusqu’au lac ! Vous pouvez vous aider d’une carte via l’application Visorando ou Alltrails. Cela vous aidera à ne pas trop vous écarter du chemin.

A chaque voyage, il y a toujours un jour où je suis fatiguée et donc fort ronchon comme un gosse qui n’aurait pas fait sa sieste… Bon, ben c’était ce jour-là ! J’ai râlé tout au long de la montée « pffff ça grimpe trop lààààà j’en peux plus !« , « putain j’ai chaud attends j’enlève ma veste !« , « j’ai envie de faire pipiiiiiii« , « putain le vent qu’il y a ! j’ai froid, redonne-moi ma veste steuplé !« , « j’ai soif« , « j’ai faiiiimmmm donne-moi une banane steuplé« , « putain ça gliiiiissseee je vais me tuer ici et on aura tout gagné !« … Ajoutez en plus « Mais putain je t’avais dit que c’était pas une bonne idée de faire cette rando aujourd’hui, y a trop de nuages et on ne verra rien une fois là-haut et on sera montés pour rien du tout !!!« . C’est vrai que les nuages donnent des photos sympas, mais si c’est pour monter et ne rien voir du lac parce qu’il est recouvert de brouillard, merci bien !

Et ça grimpe !

On arrive au lac, et comme prévu on ne voit… Rien !!! Mais rien ! J’aperçois à peine mon viking quand il est à 15m devant moi ! Il y a en plus des millions de moucherons qui nous tournent autour et on a l’impression qu’on va se faire dévorer ! On longe le lac, on décide de remonter un peu sur la droite, et puis comme un miracle, les nuages passent, le lac se découvre et…

Tadaaaaam !

C’est bien un lac en format de cœur ! Mon humeur est immédiatement meilleure et je redeviens la gentille Naïs émerveillée par tout ce qu’elle voit. On immortalise évidemment le moment en posant le trépied. Il nous sera impossible de faire décoller le drone ici car la zone est rouge et située non loin du couloir aérien de l’aéroport tout proche. Le drone refuse tout bonnement de décoller. Tant pis pour la photo canon de haut !

Ce jour-là, nous fêtons nos 18 ans de vie commune. On n’aurait pas pu trouver meilleur endroit pour célébrer ça !

Les eaux du lac sont translucides et le paysage se reflète dedans. Il y a un peu de vent et la surface de l’eau n’est pas assez lisse pour me permettre de faire une photo canon avec le reflet dessus…

Nous redescendons par le même sentier, la descente va bien plus vite que la montée même si les genoux sont mis à rude épreuve pendant la descente. Les nuages vont et viennent en contrebas, c’est particulièrement photogénique !

Randonnée entre Bøur et Gasadalur

Un tunnel gratuit permet d’accéder au village de Gasadalur où nous logeons et dans lequel se situe la cascade de Múlafossur. Le propriétaire du logement que nous occupons en cette deuxième semaine nous a dit qu’il y avait une magnifique randonnée à faire qui contournait le tunnel entre les deux villages. Nous n’avons fait qu’une partie de la randonnée car nous l’avons débutée à 19h, mais le peu que nous avons vu était vraiment canon !

Stationnez votre véhicule en face de la petite ferme à l’entrée du tunnel (côté Bøur). Le sentier est ensuite indiqué, vous n’avez qu’à suivre les panneaux et grimper !

Nous ne sommes pas seuls pendant cette randonnée !

La vue sur l’île de Tindhólmur est fantastique !

Tindhólmur

Les nuages semblent s’accrocher au sommet de l’île. Cette île a exercé une certaine fascination sur moi durant tout notre séjour. Pourquoi celle-ci plus qu’une autre ? Sans doute en raison de son sommet avec ses pics qui se dressent vers le ciel tels des dents acérées cherchant à kidnapper les nuages !

On arrive assez rapidement en hauteur (tu m’étonnes vu comme ça grimpe !) et on admire les paysages alentours, avec des yeux émerveillés.

Nous décidons d’arrêter notre randonnée une bonne heure plus tard en arrivant à ce point de vue sur la falaise. Nous aurions aimé la poursuivre dans sa totalité mais nous n’en avons malheureusement pas eu le temps, d’autant plus qu’elle est classée en difficile et qu’il était près de 20h déjà.

Múlafossur

LA cacscade des Féroé !

Le charmant cottage que nous avons occupé durant notre deuxième semaine se situait à 700m de cette cascade donc autant vous prévenir, j’ai fait 150 photos du lieu, de jour comme de nuit, tous les jours, sous les nuages, le ciel bleu, le vent… Bref, vous l’aurez compris, une vraie touriste asiatique (les selfies en moins !) !

Múlafossur est un haut lieu du tourisme des Féroé et vous pourrez croiser pas mal de monde ici (y compris quelques bus de voyageurs qui s’arrêtent l’espace de quelques minutes pour permettre à ses occupants d’aller immortaliser le paysage). En logeant juste à côté, nous avons pu en profiter en toute quiétude en début de matinée ou de soirée.

Lorsque le soleil fait son apparition, on peut apercevoir un petit arc-en-ciel au pied de la cascade

Je n’ai pas grand chose à vous dire sur Múlafossur, à part que c’est une cascade qui se jette dans la mer mais je suppose que vous l’aviez deviné en voyant mes photos =)

Je suis sortie tard le soir à pied, en partant de notre logement, pour essayer d’immortaliser le coucher de soleil. Monsieur viking était fatigué ce soir-là et il a préféré rester au calme dans notre logement. Je n’ai aucun problème pour sortir faire des photos seule, d’autant plus quand le pays est très safe et que je ne risque pas de me faire kidnapper/violer/séquestrer/assassiner. Je n’ai pas eu le coucher de soleil de mes rêves en raison des nuages mais ça donne une chouette photo malgré tout !

De là, nous pouvons apercevoir au loin l’île de Mykines, célèbre pour sa colonie immense de macareux. Elle fait partie des incontournables des Féroé mais nous avons fait le choix de ne pas y aller car nous avons eu la chance de voir des macareux où nous étions. De plus, les visites de Mykines se font obligatoirement en groupe et accompagnés. Très peu pour nous, merci bien !

Mykines, la tête dans les nuages

Aux alentours de minuit, les couleurs chaudes ont quitté le ciel pour laisser place à une luminosité un peu étrange. Alors que je tentais de mettre mon trépied correctement, j’ai aperçu des macareux juste à mes pieds. En journée ils ne sont pas ici, plutôt sur les falaises en face. J’ai eu la chance d’en profiter en étant seule, sans touristes, sans personne, et avec pour seule compagnie le bruit de la cascade qui coule, du vent et des oiseaux. Ce moment restera un des plus magiques de notre séjour.

Les stars des Féroé !

Nous vous conseillons également de descendre l’immense volée d’escaliers en contrebas du point de vue sur la cascade, où la plupart des gens s’arrêtent. Ils vous permettent d’accéder aux rochers en bas, quasiment au niveau de la mer, de manière à avoir un autre point de vue unique par rapport à celui que tout le monde connaît sur Múlafossur. Les escaliers sont assez impressionnants mais vous pourrez vous tenir à la rampe sans problème.

Múlafossur est également sympa à faire lors des jours de grand vent comme cela a été le cas ce jour-là. La cascade remontait sous l’effet du vent. N’oubliez pas la veste imperméable, en fonction de là où vous êtes, vous serez peut-être trempés ! J’aurais rêvé d’avoir une tempête terrible l’espace de quelques heures ici pour voir la cascade et la mer déchaînée, le ciel noir et cataclysmique… Mais la météo a décidé de nous préserver presque tout le séjour et je lui en suis d’ailleurs reconnaissante =)

Le vent empêche l’eau de tomber dans la mer

Un sentier part derrière la cascade pour vous emmener jusqu’au village. Nous l’avons fait au démarrage de notre randonnée de folie à Gasadalur (on vous en parle juste après). Si vous n’êtes pas sportif, vous pouvez néanmoins parcourir ce court sentier très facilement juste avec une paire de baskets, sans monter dans les fjords alentours comme nous l’avons fait.

Gasadalur

Situé tout au bout de l’île de Vágar, Gasadalur a été notre point de chute pour cette deuxième semaine aux Féroé. Nous ne trouvions rien de plus central, ou quand on trouvait soit c’était encore plus hors de prix que ce qu’on a payé ici, soit c’était moche et mal décoré et il est hors de question que je passe une semaine dans un logement qui ne me plaît pas.

Gasadalur est le village du bout du monde par excellence, accessible par une unique route et par un tunnel (gratuit). La route de l’ouest de l’île de Vágar s’arrête ici et si vous voulez vous rendre à l’extrême nord ouest de l’île, il faudra vous chausser de solides chaussures de randonnée car vous devrez y aller à pied !

La route qui traverse le village

Le minuscule village de Gasadalur

Le village mérite une petite balade. Les ruelles sont charmantes et calmes et dans un style typique de l’archipel. Il attire de nombreux touristes qui se pressent pour aller voir la cascade Múlafossur dont nous venons de vous parler.

Encore des toits recouverts d’herbe !

Beaucoup d’animaux vivent ici : des chevaux, des moutons et des béliers par centaine, de nombreuses poules et des oies. On comprend d’ailleurs pourquoi Gasadalur signifie « la vallée des oies« , il y en a partout !

Et cerise sur le gâteau, voilà même des vaches des Highlands ! J’ai eu tellement de mal à en trouver et à en approcher en Ecosse que je suis ravie d’avoir fait la rencontre de ces mignonneries juste derrière notre chalet !

Elle prend fièrement la pose !

Nous tombons également, au beau milieu du village, sur une curiosité que l’on rencontre dans de nombreux pays du nord, à savoir un point de vente totalement autonome, pas du tout sécurisé, où vous pouvez acheter de bons produits locaux. En Islande cela peut-être des œufs ou des tomates qui poussent sous serre grâce à la géothermie, ici nous avons trouvé des pots de confiture de rhubarbe et des herbes séchées pour la cuisine. Vous pouvez payer en monnaie ou par virement bancaire, c’est basé uniquement sur la confiance. Pas de caméra, prsonne ne vous surveille. Cela n’est pas en France qu’on trouverait ça ! Cela finirait forcément vandalisé, ou alors les gens se serviraient et ne paieraient rien du tout !

De nombreux chemins et randonnées sont accessibles depuis ce secteur, nous en avons bien évidemment profité d’autant plus que les vallées verdoyantes entourant le village sont magnifiques !

Vous aurez également tout le loisir de pouvoir observer au loin l’île de Mykines. Charmant !

Le sentier derrière la cascade Múlafossur est accessible à tous, rien de difficile ! Attention néanmoins au vent, il peut être féroce !

Le long du chemin, certains points de vue méritent un arrêt photo !

Randonnée Gasadalur

Cette randonnée nous a été conseillée par ma copine Anne, voyageuse et amoureuse comme moi des pays du nord, qui a visité les Féroé en 2019. Elle m’a dit « j’te préviens c’est difficile mais ça vaut grave le coup« . Qu’à cela ne tienne !

Nous sommes partis tôt ce matin-là de notre logement pour profiter du ciel bleu au-dessus de la cascade de Múlafossur ! Nous sommes ensuite descendus par les escaliers en contrebas de la cascade, puis nous les avons remontés pour rejoindre le sentier qui nous mènera dans un premier temps au village. Je vous invite à lire la partie juste au-dessus pour avoir tous les détails concernant Múlafossur.

Arrêt photo obligatoire sous le soleil malgré un vent déchainé juste avant de démarrer la rando

Le sentier qui démarre à l’arrière de la cascade en question est parfaitement balisé, sécurisé, et offre de beaux points de vue sur les alentours.

Nous passons ensuite un portail et … allons-y gaiement pour la grimpette du jour !Quand je parle de grimpette, c’est un doux euphémisme pour dire qu’on en a bavé notre race 😀

Malgré la fatigue de la mauvaise nuit passée à cause du vent tempétueux qui s’est abattu toute la nuit sur nous, on avance joyeusement malgré la difficulté du dénivelé parce qu’on est émerveillés par l’environnement qui nous entoure !

J’ai l’impression par moment d’être en Islande et de longer un ancien volcan. Je n’ai rien trouvé concernant un potentiel ancien volcan ici, mais avouez que ça y ressemble vraiment ! On se sent minuscules ici, on ne peut être qu’émerveillés par cette nature si imposante.

En prenant de la hauteur, on aperçoit le ruisseau qui coule le long de notre charmant cottage et qui serpente jusqu’à la falaise pour devenir la cascade de Múlafossur qui se jette dans la mer.

Les paysages sont sublimes !

Plus on monte, plus le chemin se fait rocailleux et sec ! La montée finale est diabolique !

En se retournant sur le chemin que l’on vient de parcourir, on en prend encore plein la vue !

Et puis, l’émerveillement en arrivant tout en haut ! Anne m’avait dit qu’elle avait poussé un « whaou » en arrivant ici, je crois bien que ça a été aussi notre cas !

Les falaises sont impressionnantes, préservées et brutes de toute activité humaine. Nous n’apercevons rien ni personne en face : pas une antenne réseau, pas une route, pas un sentier, pas un seul marcheur, rien ! On prend le temps de profiter du paysage et de manger un fruit avant d’entamer la descente. On aperçoit au loin une cascade qui se jette dans la mer. Nous vérifions sur la carte IGN de notre téléphone et Jérémy me dit qu’on ira randonner là-bas le lendemain car il y a un lac et un accès à pied aux falaises. C’est grâce à cette randonnée de Gasadalur que nous avons réalisé le lendemain la randonnée de Fjallavatn, une des plus belles de notre séjour. Le hasard fait parfois drôlement bien les choses !

Lors de la descente, de nombreux moutons nous surveillent au loin.

Cette randonnée était loin d’être facile, mais quel émerveillement, quel calme sans personne !

Randonnée Gasadalur ( de la cascade de Mulafossur jusqu’au fjord au-dessus du village)

  • Distance : 14km (aller-retour)
  • Durée : 5h30 (pauses photos et drone comprises)
  • Dénivelé positif : XXm
  • Difficulté : moyenne à difficile
  • Tarif : gratuit

Fjallavatn (randonnée)

Incontestablement dans notre top 3 aux Féroé, et très bien classée dans notre palmarès des plus belles randonnées de notre vie. Cette longue randonnée de 20km aller-retour est d’une simplicité enfantine et pour une fois, il n’y a aucun dénivelé ! En réalité, ça n’est pas tant la randonnée qui est magnifique que l’arrivée sur les falaises qui nous a offert un des plus beaux paysages de notre séjour. Ce secteur n’est pas du tout connu, je n’avais jamais vu ce paysage en photo sur les réseaux sociaux, ni sur les forums de voyages, et je n’avais jamais vu cette randonnée nulle part. Nous l’avons découverte complètement par hasard lors de notre randonnée de la veille à Gasadalur dont nous venons de vous parler. En arrivant sur les falaises, nous avons vu un paysage magnifique et après quelques recherches sur la carte, monsieur a trouvé un sentier qui y amenait donc on a décidé de le suivre ce jour-là.

Nous avons stationné notre véhicule sur un parking du petit village de Vatnsoyrar, mais vous pouvez vous stationner plus près du lac (on ne le savait pas !) car le début du sentier ne présente que peu d’intérêt. Nous marchons donc rapidement sans prendre beaucoup de photos dans un premier temps, et nous atteignons le lac de Fjallavatn qui n’a rien de particulier… C’est un lac quoi, l’environnement est sympa mais on en a vu tellement durant les 13 premiers jours que celui-ci ne provoque pas un enthousiasme immense en nous. Les lacs ne sont de toute façon pas la passion de notre vie sauf quand ils se situent en altitude ou dans un environnement particulier.

Nous longeons longuement le lac et je commence à ronchonner parce que cette randonnée m’ennuie vraiment… Nous sommes à l’avant-dernier jour de notre séjour et on en a tellement pris plein les yeux que là, bon… C’est assez commun quoi !

Une fois le lac passé, nous perdons notre chemin dans les champs de tourbe qui sont détrempés. L’avancée est un peu pénible, monsieur finit par s’embourber en prenant un mauvais chemin ce qui m’aura valu un fou rire impossible à arrêter. J’ai la vidéo mais j’ai interdiction formelle de la partager sous peine de « j’te préviens si tu diffuses ça, je te mets les valises devant la porte » =) On continue jusqu’aux falaises, le vent devient de plus en plus fort à mesure que nous approchons du rivage.

Nous devons passer à trois reprises des ruisseaux à pied, parfois profond jusqu’aux chevilles. heureusement nos chaussures de randonnée sont en Gore-Tex et nos pieds restent au sec !

L’eau ruisselle de plus en plus fort et se transforme en petite cascade. C’est très agréable de marcher ici, en entendant le bruit de l’eau, en voyant apparaître les cascade. Enfin j’y trouve un intérêt à cette randonnée !

Là, on commence à se dire que ce qu’on va voir est exceptionnel… Les falaises, les cascades qui coulent au loin, le jeu de lumière entre le soleil et les nuages et ce vert de la végétation …

Et puis le choc, l’émerveillement ! En contrebas de notre sentir cette cascade inattendue qui se jette entre deux falaises. Elle porte le nom de Reipsáfossur, et si nous l’avions aperçue la veille alors qu’on randonnait sur les falaises en face, on ne s’attendait pas à être aussi près, avec en toile de fond un des plus beaux paysages qu’il nous ait été donné de voir.

Reipsáfossur

En arrière-plan les falaises, une autre cascade. Nous sommes sous le choc devant tant de beauté, tant de grandeur ! Mon Dieu que c’est beau !

L’arrivée au bout des falaises ne fait que confirmer notre sentiment, l’eau bleue translucide contraste avec les nuages gris, les éclaircies et le vert qui s’accroche aux falaises. Nous pique-niquons rapidement en tentant de nous mettre à l’abri du vent qui est démoniaque. Nous sommes gelés, c’est assez rare car nous n’avons pas eu froid depuis notre arrivée aux Féroé, ou très peu. Il nous est impossible de sortir le drone car le vent est très puissant. Nous devons également faire attention à ne pas nous approcher trop près du bord, une rafale pourrait directement nous envoyer en bas.

On en oublierait presque de jeter un œil ailleurs tant ce qu’on a face à nous est merveilleux. Les falaises derrière nous sont pourtant impressionnantes, n’oubliez pas d’y jeter un œil !

Le retour se fait par le même sentier, et sera tout aussi chiant que l’aller du côté du lac et ensuite pour rejoindre la voiture =) Pour voir ces paysages, vous devrez forcément marcher et faire une randonnée car la zone est totalement inaccessible par un autre moyen.

Randonnée FjallavatnReipsáfossur

  • Distance : 20km (aller-retour)
  • Durée : 5h45 (pauses photos et repas comprises)
  • Dénivelé positif : 100m
  • Difficulté : facile
  • Tarif : gratuit
  • Lien vers la randonnée cliquez ici

Sandavagur

C’est la plus grosse ville du coin, 950 habitants. Vous ne serez pas ennuyés par la foule ici !

On vient à Sandavagur pour plein de raisons différentes :

  • son église pittoresque en bord de rivière (ou bras de mer, on ne sait pas trop)
  • son départ de randonnée pour aller voir les falaises menant à Trøllkonufingur
  • son café Fiskastykkið qui propose la meilleure tarte à la rhubarbe de l’île et dans lequel nous nous sommes arrêtés trois fois pour boire un café après nos journées de rando

Prenez un peu de hauteur pour l’admirer. Cette photo a été prise sur le sentier du retour de Trøllkonufingur, à proximité du parking.

Le charme du village

Vous trouverez également une drôle de statue ici, The sheperd of sondum, créée par un célèbre artiste des Féroé, Hans Pauli Olsen, en 2021. La statue a été réalisée en l’honneur d’une célèbre légende féroïenne sur un berger de Sandavágur. La statue se compose de basalte féroïen et de fer. Je vous passe les détails de la légende, c’est vraiment très long à raconter et mon article est déjà immense ! Vous pouvez consulter ce lien si vous souhaitez la découvrir en totalité.

L’île de Streymoy

C’est l’île la plus grande de l’archipel des Féroé, et c’est ici que l’on trouve la jolie capitale Tórshavn.

L’île de Streymoy tient une place centrale, et elle est accessible depuis Vágar grâce à un tunnel payant (15€ les deux passages). Le sud de Streymoy est assez urbain de par l’attrait de la capitale et des villages alentours, mais il suffit de faire quelques kilomètres pour se retrouver en pleine nature.

Nous allons maintenant vous lister les étapes intéressantes que nous avons réalisées sur l’île de Streymoy durant notre séjour. Nous l’avons surtout visitée durant notre première semaine car nous logions à l’ouest, à Klaksvík, et nous avons pu nous y rendre gratuitement par la route sans devoir prendre un tunnel payant.

En route maintenant pour l’île de Streymoy !

Saksun

Je ne pouvais pas commencer cette partie consacrée à l’île de Streymoy avec autre chose Saksun.

Saksun, c’est un des clichés les plus célèbres des Féroé avec Sørvágsvatn et Múlafossur.

Petit village d’une poignée de maisons et de 14 amés humaines, il a été propulsé sur le devant de la scène grâce aux réseaux sociaux (ou à cause, ça dépend du point de vue…) et de divers articles publiés dans la presse afin de faire découvrir cette destination. Le village est devenu un incontournable et les visiteurs se pressent pour aller voir les célèbres maisons aux toits recouverts d’herbe qui dominent le lagon de Saksun et… ça ne plaît pas beaucoup aux habitants sur place !

Les féroïens sont majoritairement très amicaux et accueillants, mais ça n’est pas le cas pour les habitants de Saksun. Est-ce dû à des débordements qu’il y aurait eus, à un manque de civisme de la part des touristes, ou tout simplement d’une aversion complète envers les envahisseurs étrangers ? Je ne sais pas vraiment, mais Saksun est le seul village où il y a des barrières, des interdictions de marcher, et des panneaux « ne pas marcher dans l’herbe », « ‘ »drone interdit », « ne pas faire-ci », « ne pas faire-ça » absolument PARTOUT ! J’ai même lu un article dans un média du web qui expliquait qu’un des habitants, propriétaire d’une bonne partie du village, était particulièrement agressif, violent et vindicatif envers les touristes. Donc un conseil pour respecter la quiétude des habitants et ne pas vous retrouver dans une situation délicate, respectez les lieux et les interdictions sur place ! Bon, ça vaut pour toutes les destinations que vous découvrirez, pas uniquement à Saksun !

Saksun est magnifique, merveilleux, époustouflant de beauté ! Niché à flanc de falaises, tout y est : cascade, moutons, lagon, montagnes exceptionnelles ! Il est impossible de venir ici et de rester de marbre face à une telle beauté !

Nous sommes allés deux fois au village : la première fois au début de notre séjour, il faisait grand soleil et nous avons pu faire une des randonnées les plus incroyables de notre voyage. Il faisait d’ailleurs tellement beau, alors que j’avais vu tellement de photos de ce village avec un temps pluvieux, que je ne l’ai tout bonnement pas reconnu en y arrivant…

« Non chéri je te dis que c’est pas Saksun »

« Mais bien sûr que si, on a vu le panneau en arrivant ! »

« Je te dis que non, la célèbre photo n’est pas prise de là ! »

S’empare de son téléphone, fais une rapide recherche Google, étudie les photos… Mince alors, c’est bien ici !

La seconde visite sur place se fait quelques jours plus tard car « Chéri, on retourne à Saksun pitié pitié pitié ? je veux faire des photos dramatiques de Saksun avec du brouillard et un temps pourri ». Le viking capitule, il attendra patiemment une heure que je refasse les mêmes photos que précédemment avec un temps maussade.

C’est d’ailleurs marrant de prendre la même photo, au même endroit, avec deux atmosphères totalement différentes !

Sous un autre angle…

Vous voulez un secret ? J’ai une petite préférence pour Saksun sous un temps pluvieux. Moi qui ai passé des mois entiers à faire des incantations vikings pour avoir la météo la plus clémente possible, je suis contente d’avoir un temps pourri ce jour-là pour faire mes photos !

Petit détour par l’église du village. Pour l’anecdote, elle a été construite à Tjørnuvik, mais elle a été démontée en 1885 pour être déplacée à Saksun, à l’identique.

En arrivant, ou en repartant de Saksun, vous serez également sans doute émerveillés par les paysages qui bordent l’unique route qui mène au village. Nous nous sommes arrêtés à plusieurs reprises tout au long pour photographier les alentours. Une route de rêve, assurément !

L’unique route qui mène au village

La pluie est bienfaitrice, elle fait apparaître des cascades qui étaient complètement à sec quelques jours plus tôt.

La vallée a quelque chose d’inquiétant sous la brume.

Randonnée Saksun

Plusieurs randonnées se font au départ de Saksun. L’une consiste à descendre dans le lagon pour rejoindre la plage de sable noire : elle est payante, le propriétaire a décidé de faire payer la randonnée, furieux de voir son village envahi par les touristes (il n’a pas l’air commode le bonhomme). Nous n’avons pas réalisé cette randonnée faute de temps et en raison d’un mauvais timing avec la marée qui remplit le lagon deux fois par jour (assurez-vous de vérifier les horaires de la marée si vous souhaitez entreprendre cette marche). Nous avons choisi de prendre un peu de hauteur pour emprunter une partie du sentier qui relie Saksun à Tjørnuvik et on a bien fait car les paysages sont parmi les plus époustouflants et spectaculaires que nous ayaons vus aux Féroé.

Depuis le village, vous devrez rejoindre la cascade qui se situe vers la droite des maisons. Vous n’aurez ensuite qu’à suivre le sentier qui mène à Tjørnuvik.

Nous aurions voulu faire toute la randonnée mais nous avons commencé à marcher à 17h et il était impossible de faire l’aller-retour en commençant aussi tard. La randonnée complète est longue et difficile en raison du dénivelé, et nous avons choisi de marcher jusqu’à la grande cascade que l’on aperçoit au-dessus du lagon avant de faire demi-tour.

J’ai pris un nombre incalculable de photos ici, tant les paysages changent en fonction de la lumière, des nuages.

On vous laisse admirer, c’est tout bonnement exceptionnel ! Voilà pourquoi on aime les pays du nord, voilà pourquoi on aime les Féroé, voilà pourquoi on voyage. C’est pour se sentir époustouflés par la grandeur de la nature, c’est pour se sentir minuscule face à elle.

Nous en avons profité pour faire des vidéos en drone ici, loin des habitations.

Randonnée Saksun (arrêt à la cascade qui coule le long de la paroi au-dessus du lagon)

  • Distance : 4km (aller-retour)
  • Durée : 2h20 (pauses photos et drone comprises)
  • Dénivelé positif : 110m
  • Difficulté : moyenne
  • Tarif : gratuit
  • Lien vers la randonnée complète cliquez ici

Tjørnuvík

Ce village des Féroé est réputé pour sa plage, ses eaux limpides en contrebas du fjord, son spot de surf et sa vue époustouflante sur les rochers de Risin og Kellingin.

Nous sommes allés deux fois à Tjørnuvík durant notre séjour : la première fois c’était un dimanche et c’était blindé ! Les locaux ont profité d’une fin de semaine ensoleillée pour aller prendre des couleurs et se baigner sur la jolie plage de la ville. Impossible de nous garer, impossible de rester ici avec tout ce monde alors que nous sommes venus aux Féroé pour avoir le calme et voir le moins d’humains possible…

Deux jours plus tard, en pleine semaine, nous voilà de retour ici pour randonner ! C’est plus calme quand on arrive vers 9h du matin, malgré un bus de touristes qui dépose une poignée de personne qui sortent faire quelques photos, faire une pause technique aux WC publics, et en repartant 15 minutes plus tard.

Les multiples cascades à l’arrière de Tjørnuvík donnent un charme exceptionnel au village. Même lorsque l’eau ne coule pas beaucoup en raison du temps sec comme ça a été le cas lorsque nous y étions.

En se baladant dans les quelques ruelles, on trouve cette charmante dame qui profite de l’air doux pour tricoter en pleine rue, discutant joyeusement avec le monsieur d’en face qui tient un petit café d’extérieur et fait des gaufres à la confiture de rhubarbe et à la crème à se damner, surtout au retour d’une randonnée difficile comme cela a été le cas pour nous.

Un après-midi tranquille aux Féroé

Le village coche toutes les cases du village de carte postale : des maisons noires ou colorées, une église, des grands jardins recouverts de rhubarbe, des gens souriants et accueillants. Que la vie est belle à Tjørnuvík !

Randonnée Tjørnuvík

Vous commencez à nous connaître, on n’est pas venus ici pour tricoter des chaussettes en laine hein ! On enfile nos chaussures de randonnée, notre sac à dos et on part sur les chemins de randonnée découvrir ce que ceux qui ne marchent pas ne peuvent pas voir !

Les amis, si vous n’avez pas un minimum de condition physique, je ne vous conseille pas vraiment cette randonnée car il y a un dénivelé assez important compte tenu du peu de kilomètres qu’il y a à parcourir. Comprenez par là que ça grimpe raide et sec direct sans que vous ayez le temps de vous échauffer les cuisses !

L’avantage c’est que quand on monte, la vue qui s’offre à nous nous aide à poursuivre malgré l’effort à fournir pour y arriver !

Une petite cascade nous accompagne durant notre ascension, c’est très agréable de marcher en entendant juste le bruit de l’eau et le bêlement des moutons.

La vue sur les pointes de Risin og Kellingin est imprenable !

Les rochers de Risin og Kellingin

Arrivés tout en haut après 1h45 de grimpette, nous sommes censés découvrir les paysages se cachant derrière les fjords qui entourent Tjørnuvik, la déception est à la hauteur de l’effort fournit pour arriver jusqu’ici, car les nuages qui arrivent nous privent complètement du paysage !

Nous savons que la plupart du temps, ça finit par passer surtout quand il fait une belle journée comme ça. Nous nous installons donc à l’abri du vent et nous pique-niquons en attendant que ça passe.

Et ça finit par passer ! Le ciel se dégage de plus en plus et nous commençons à entrevoir la beauté de ce qui nous attend !

J’étais fatiguée ce jour-là, la nuit avait été difficile pour moi en raison du manque de nuit et de la luminosité permanente et l’ascension m’avait bien achevée ! Alors que je me relève pour prendre le sentier en sens inverse, direction le chemin du retour et surtout la cabane à gaufres et à café dans le village, j’entends « Bon, on descend dans la vallée ?« . Hein, quoi ?! Quelle vallée ? « Ben celle en face de nous ! ».

Je m’insurge « t’es en train de me dire que tu veux me faire descendre dans la vallée pour tout remonter après ?!« . Eh bien oui ! Bon… Ben descendons dans la vallée !

La descente est raide et sollicite beaucoup les genoux

Je dois avouer que malgré ma fatigue et mes jambes qui commencent à peser lourd, c’est chouettement joli par ici !

Se sentir minuscule

Nous avons par moment l’impression de nous retrouver en Islande, c’est immense, le gouffre dans lequel nous marchons est vraiment impressionnant !

On ne se lasse pas d’admirer les alentours et l’immensité des montagnes aux alentours.

On aperçoit en contrebas une maison complètement isolée, qui semble sortie de nulle part et accessible uniquement par la mer. Il s’agit en fait, après quelques recherches sur Google, d’un hébergement touristique qui porte le nom de Sjeyndir ! Je ne sais ni comment on s’y rend, ni comment il est, mais en tout cas ça serait un rêve ultime d’être confiné ici !

Nous décidons de rebrousser chemin pour revenir sur nos pas et repartir vers Tjørnuvik. Comme attendu, la montée pour sortir de la vallée est particulièrement éprouvante et le vent qui s’est levé complique encore les choses.

La vue que nous avions au départ sur Eiði et les rochers de Risin og Kellingin sont recouverts de nuages, les premiers nuages gris de notre séjour, et cela donne un charme tout particulier aux paysags.

Quelques moutons posent fièrement dans ce paysage fabuleux. Voilà le parfait cliché des îles Féroé !

Carte postale des Féroé

La route photogénique de Norðradalur

Dans la famille : route photogénique et instagrammable, je demande la route de Norðradalur !

Nous avons dû revenir trois fois ici car les deux premières fois se sont soldées par des échecs, le brouillard dense et tenace recouvrait la totalité du paysage. La troisième fut la bonne, et on en a bien profité !

On s’attendait à trouver beaucoup d’autres voyageurs et touristes ici, ça n’a pas été le cas ! Nous n’avons croisé qu’une voiture durant notre séance photo et longue séance drone, et c’était celle d’un habitant du village qui rentrait chez lui.

Nous vous conseillons de descendre jusqu’au village et de poursuivre jusqu’à la ferme, la route est vraiment superbe et j’ai de la chance ce jour-là car les nuages apportent une ambiance dramatique comme je les aime !

Sornfelli

Haute de 725m, Sornfelli est une montagne composée de deux dômes visibles à des kilomètres à la ronde !

Nous sommes passés ici lors de notre dernier jour complet sur place et nous avons été de nouveau époustouflés par la beauté de ces paysages ! Ce qu’il y a de bien aux Féroé, c’est que c’est tellement beau partout que jour après jour, tu continues d’avoir des étoiles dans les yeux à chaque paysage nouveau que tu découvres, sans jamais t’en lasser !

Nous avons regretté de ne pas avoir eu quelques jours de plus pour randonner ici car de nombreux sentiers traversent les paysages montagneux du secteur.

Nous avons été surpris de voir pas mal de monde au point de vue de Sornfelli. Bon, on n’est pas à New York non plus, mais voir 6 ou 7 personnes au même endroit aux Féroé, en dehors de la ville, c’est assez rare pour être souligné. Il faut dire que le secteur est tout proche de la capitale, moins d’un quart d’heure en voiture, et très accessible. Ca attire forcément les curieux qui ne font pas de randonnée mais qui veulent profiter de vues de rêve !

La route qui y mène est également magnifique, bien que très étroite !

Pour vous rendre à Sornfelli faites attention car le point indiqué dans Maps est erroné. Vous devez prendre la route Oyggjarvegurin et suivre le panneau Sornfelli qui vous mènera à cette petite route étroite. Un grand parking vous permettra de vous stationner pour profiter des lieux.

Kirkjubøur

Situé non loin de la capitale Tórshavn, Kirkjubøur est un des plus anciens villages des Féroé. Au Moyen-Âge, il était célèbre pour abriter le diocèse de l’archipel.

Le secteur est touristique et lorsque nous arrivons à midi, il y a un peu trop de monde pour nous… Deux bus, des camping-cars, le retour à la civilisation est un peu trop difficile pour nous et on décide de manger au chaud dans la voiture en espérant que ça se calme, tant au niveau de l’affluence que de la météo et du vent effroyable. On a bien fait, car après notre repas, on a le village presque pour nous !

Le village jouit d’un grand patrimoine historique et médiéval, il est également particulièrement photogénique et c’est ce qui attire les touristes ici.

En plein coeur du village, vous trouverez la maison de Kirkjubøargarður. Il s’agit d’une des plus anciennes maisons de bois habitée au monde. Construite au 11ème siècle, elle est devenue un musée, que nous n’avons pas visité.

Les visiteurs se pressent aussi autour de la cathédrale St Magnus, une cathédrale en ruine qui offre des points de vue photogéniques intéressants sur les alentours.

Le début de sa construction date du 14ème siècle, mais elle n’a jamais été achevée.

Quelques photos du village…

A quelques mètres des ruines de la cathédrale, l’église Saint-Olav et le cimetière font face à la mer, comme de nombreuses églises aux Féroé.

Un chouette village à visiter mais qui manque un peu d’âme pour nous. C’est joli, mais on ne ressent pas l’effet « Féroé profond » ici, sans doute en raison du nombre de touristes et du peu de locaux que nous y avons croisés.

Fossá

Si nous ne devions avoir qu’une seule déception de notre séjour, ça serait envers la cascade Fossá. La pauvre n’y est vraiment pour rien, ce sont juste les conditions météo qui, si elles étaient propices pour un séjour au sec et la randonnée, étaient défavorables pour le débit des cascades…

Plus haute cascade des Féroé, j’ai rêvé devant les vidéos faites en drone pendant des mois et une fois sur place, malheureusement elle était quasiment à sec lors de notre premier passage sur place au début du séjour, coulait un peu plus lors de notre deuxième passage à la fin du séjour mais pas de quoi m’émoustiller…

Une randonnée part sur la droite de la cascade et vous mènera à son premier plateau, la vue sur les alentours est magnifique et nous réconforte un peu après la déception de voir trois pauvres gouttes qui tombaient 😀

Kvívík

Au milieu de notre séjour, nous avons quitté les îles de l’est pour nous rendre vers celles de l’ouest, et ce jour-là il faisait un temps tellement pourri qu’on n’a pas pu faire grand chose, si ce n’est retourner à Saksun parce que « Amour de ma vie emmène-moi encore à Saksun je veux faire des photos dramatiques avec du brouillard« , errer sur les routes à la recherche d’une île avec le ciel un peu plus dégagé. Peine perdue ! On se décide alors à aller visiter le petit village de Kvívík, car cela ne nous pose pas de problème de visiter une ville ou un village sous la pluie.

Le village est coupé en deux par la rivière Stórá qui la traverse, c’est vraiment super charmant !

Une courte balade dans le village pour permettra d’en saisir tout son charme. Vous le savez, nous on adore !

Kvívík est un des plus vieux villages des Féroé. Des ruines de maisons vikings ont été découvertes et sont accessibles gratuitement en haut du port.

Les ruines vikings

Tórshavn

Nous terminons ce long article en vous parlant de la très charmante capitale des Féroé, Tórshavn.

Vous le savez, les villes ne sont pas la passion de notre vie notamment quand on fait un voyage axé sur la nature et la randonnée. Nous n’avons, par exemple, pas aimé Reykjavik ! On ne s’attendait donc pas à grand chose avec Tórshavn et finalement nous sommes tombés sur son charme !

Difficile qu’il en soit autrement, en arrivant aux Féroé le premier jour, nous avons filé dans la capitale histoire de faire un peu de tourisme et de voir les quelques bricoles que j’avais notées ici. Le port coloré baigné de soleil nous accueille formidablement bien, il est l’emblème de la capitale et attire les visiteurs qui se pressent pour y photographier ses bateaux, ses jolies maisons aux couleurs vives et pour s’attabler à une terrasse de café.

Que faire à Tórshavn ?

Nous n’avons pas visité la ville en long en large et en travers, mais nous avons tout de même découvert de chouettes choses à y faire. A vos bloc-notes !

Visiter le quartier de Tinganes

Quartier central de Tórshavn, il se situe à quelques pas du port et séduit par ses petites maisons typiquement féroïennes qui ont su garder leur âme et leur charme même en pleine ville. Les plus anciennes maisons datent du 14ème siècle !

Pas de conseils précis pour visiter ce labyrinthe de ruelles, laissez-vous porter par la découverte.

Vivre une expérience culinaire au restaurant de Katrina Christianssen

Un des meilleurs restaurants des Féroé ! Un menu unique est servi avec des produits frais et locaux. Une superbe découverte pour nous !

Se balader sur le port

The Nordic House

Centre culturel des Féroé, ce bâtiment abrite des expositions, des concerts et des pièces de théâtre. Une exposition sur la culture Sami avait lieu lors de notre passage sur place. Vous pouvez également profiter des lieux pour boire un café et manger (évidemment) un morceau de tarte à la rhubarbe.

Nous y avons fait un court passage lors de notre avant dernier jour car le temps était vraiment mauvais en fin d’après-midi dans cette partie de l’île et nous avions besoin d’un café pour nous réchauffer un peu.

La cathédrale de Tórshavn (Havnar Kirkja)

Plusieurs églises sont visibles dans la ville, mais on retiendra cette cathédrale de design relativement sobre qui surplombe le port. Nous n’avons pas pu y entrer car elle était fermée à chaque fois que nous passions dans le secteur.

La cloche de la cathédrale proviendrait d’un navire norvégien qui a coulé le soir du 31 décembre 1707 au large de l’archipel.

Déambuler dans les ruelles de la ville

C’est encore le meilleur moyen d’en tomber sous le charme !


Le mot de la fin

Clap de fin de ce long article consacré aux îles de l’ouest des Féroé. Nous vous proposons maintenant de mettre le cap à l’est dans notre prochain article ! Vous pouvez également retrouver toutes les informations utiles (itinéraire, budget, conseils) via notre article de présentation.

On the road again !

6 commentaires sur “L’ouest des Féroé : les îles de Vágar & Streymoy

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  1. Je me doute bien. J’ai senti sur facebook que l’atterrissage allait être douloureux. Mais vous l’avez fait.
    Merci encore pour les photos et tous les commentaires. Du travail de pro. 😘

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