Ténérife, jour 9 – Randonnées de Punta del Hidalgo à Chinamara & de Benijo à El Dragilo

Nous avons décidé pour notre avant-dernier jour sur place de nous rendre dans l’est de l’île pour randonner au vert. Comme expliqué dans nos précédents articles, Ténérife est une île aux divers paysages et si les paysages lunaires de l’ouest nous ont enchantés, nous avions envie de continuer notre exploration de l’est de l’île qui est vraiment magnifique, et qui ressemble par moment à l’île de Madère.

Malheureusement ce jour-là, rien ne se passe comme prévu.

Randonnée gorges Punta del Hidalgo à Chinamana

  • Distance : 18km aller-retour
  • Durée : 6h30 pour l’aller-retour
  • Dénivelé positif : 630m
  • Difficulté : moyenne
  • Lien vers la randonnée cliquez ici

Les randonnées qu’on avait repérées sont fermées depuis quelques jours pour cause d’éboulement, la plupart des sentiers que  nous voulions faire sont impactés et on se retrouve le matin au petit dej à ne pas savoir ce qu’on va faire de notre journée. On continue notre recherche sur Alltrails et on décide malgré tout de mettre le cap à l’est vers Punta del Hidalgo, réputé pour avoir des airs d’Hawaï. Nous optons pour la randonnée qui relie Punta del Hidalgo à Chinamana, où nous étions déjà allés il y a quelques jours.

On stationne sur un petit parking et on descend vers les falaises et le bord de mer. Les paysages sont impressionnants, le bruit des vagues et l’océan bleu turquoise sont très agréables.

Le sentier s’enfonce de plus en plus vers les terres et l’océan disparaît assez rapidement. Les paysages se font plus bruts, plus verts aussi avec les agaves et les cactus qui poussent absolument partout.

La montée n’est pas très raide, ça monte en continu et de manière pas trop abrupte. Il y a par moment des endroits assez dangereux par contre, avec des passages très serrés et le vide de l’autre côté. Attention si vous avez le vertige ! Nous n’avons pas le vertige mais on n’en est pas inconscients pour autant et on a trouvé que parfois, le sentier était vraiment limite au niveau de la sécurité…

Le relief nous fait vraiment penser à l’île de Madère (on vous en parlera dans les mois à venir), malheureusement la brume créée par l’humidité est tenace et ne se lèvera pas et gâchera une partie de la visite.

Comme expliqué un peu plus haut, la randonnée aurait dû nous faire arriver à Chinamara. Au vu de la brume qui ne veut pas partir et du fait que nous y sommes déjà allés quelques jours plus tôt, nous décidons de nous arrêter au milieu du parcours pour rebrousser chemin. La descente se fait calmement, il fait une chaleur humide effroyable et nous sommes heureux de retrouver le bord de mer pour pique-niquer sur la plage de galets battue par les vagues et le vent.

Nous reprenons en début d’après-midi la voiture vers Benijo où de nombreux sentiers de randonnée passent également.

Même problème que précédemment, beaucoup de sentiers fermés et toujours cette brume partout…

Benijo possède plusieurs plages et spots de surf réputés. Il est vrai que la mer est déchaînée et les vagues très imposantes ! Attention néanmoins, de nombreux accidents tragiques ont lieu là-bas chaque année, en raison des forts courants qui envoient les gens s’écraser contre les rochers ou qui les emportent au loin…

Nous stationnons notre voiture tout au bout de Benijo et décidons de faire une petite marche vers le village d’El Dragilo.

La montée se fait sur une route bitumée où aucun véhicule n’est autorisé à passer, si ce ne sont les quelques habitants d’El Dragilo. Nous ne croisons personne ni à l’aller, ni au retour !

Plus on s’élève et plus la vue devient hypnotisante. Derrière nous les falaises immenses de l’île, face à nous ce minuscule hameau perdu dans un écrin de verdure.

Le village ne possède qu’une petite rue et au détour de l’une d’elle, nous apercevons de magnifiques bougainvilliers en fleurs. Le contraste des couleurs vives avec ce vert est magnifique ! Nous apercevons deux sentiers dans le secteur, tous fermés par des barrières pour cause d’éboulement. Nous ne prenons évidemment aucun risque, nous respectons ces fermetures, et redescendons récupérer notre véhicule pour repartir à notre logement.

Ce secteur mérite clairement d’être exploré de manière plus approfondie car il est magnifique. Malheureusement notre temps sur l’île est limité et nous avons dû faire des choix, préférant nous concentrer sur la zone volcanique de l’ouest.

Nous sommes déçus de ne pas avoir pu y passer plus de temps comme on l’aurait voulu, je ne sais pas, au moment de l’écriture de l’article 2 mois plus tard, si les sentiers ont rouvert ou non. Je vous invite à lire les commentaires sur Alltrails afin de connaître les dernières informations sur le sujet.

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