
Voilà des années que nous avions envie d’aller à Santorin, mais le côté très touristique des lieux, les images des lieux bondés de touristes à marcher serrés comme des sardines sans pouvoir avancer, ainsi que la réputation très bling-bling de l’île nous ont freiné pendant longtemps…
Alors que nous sortions des différents confinements, nous avons décidé sur un coup de tête d’aller passer des vacances en Crète en septembre 2021. Durant la préparation de notre périple, on s’est rendu compte qu’il y avait des ferrys au départ d’Héraklion pour diverses îles grecques, dont Santorin ! Nous avions vu un reportage sur l’île quelques jours avant et les journalistes mettaient en avant des voyageurs qui y passaient quelques jours en profitant du fait que le tourisme n’avait pas repris comme avant la pandémie. Les touristes asiatiques étaient toujours interdits de sortir de leur pays, on s’est dit « Ok, c’est le moment si on veut y aller ! ».
Nous avons passé 4 jours sur l’île. Nous l’avons parcourue du matin au soir, en long, en large et en travers.
L’île étant petite et notre itinéraire décousu, nous sommes passés plusieurs fois dans certains villages, au gré de nos envies du jour. Cette série de trois articles sera établie non pas en fonction de chaque jour sur place, mais plutôt en fonction des principaux points d’attraction à mettre sur votre To do list :
- En prendre plein les yeux à Oia
- Sortir des sentiers battus pour découvrir Santorin
- Article bilan : notre ressenti, moyens de déplacements, logements, budget.

Notre arrivée à Santorin
Nous avons fait le choix d’atterrir en Crète car notre voyage principal se situait là-bas, et Santorin constituait une escapade dans notre séjour. Nous avons atterri à Héraklion en milieu d’après-midi, et sommes partis directement le lendemain matin à Santorin.
Plusieurs compagnies ferroviaires assurent les liaisons entre la Crète et les îles grecques, elles sont plus mal notées les unes que les autres, toutes dans la même gamme tarifaire. Je vous en parlerai dans notre article de bilan sur Santorin. Nous reviendrons également dans cet article bilan sur le logement, les moyens de transport, notre ressenti et le budget à prévoir.
Notre départ d’Héraklion était prévu à 8h45, mais on nous avait demandé de venir au moins 1h avant le temps d’embarquer. On se lève assez tôt après une nuit infernale, notre hôtel est canon mais situé en plein centre ville et tellement mal insonorisé que nous ne dormons pas de la nuit et avons l’impression de véritablement vivre sur la terrasse du café en-dessous ! Le petit-dej est copieux, on prend le temps car on s’est levés tôt, et on quitte l’hôtel vers 7h45. 15min de marche plus tard, jusqu’au port, nous serons largement dans les temps !
Le bateau est déjà à quai, on monte tranquillement dedans pour s’installer et patienter 1h avant de partir.
Monsieur Viking monte sur le pont pour voir s’il est possible de nous installer là-bas, on n’a pas trop envie de rester enfermés alors qu’il fait bon et qu’ils nous annoncent du soleil pour toute la traversée.
Je sors ma liseuse, lis quelques lignes en attendant le retour de monsieur, et me dis que la traversée risque d’être compliquée car j’ai déjà la gerboulade alors que le bateau est à l’arrêt. En jetant un œil dehors, le bateau bouge ! Je regarde l’heure sur la montre, le téléphone. 8h00. Le bateau est censé partir à 45min plus tard. Je regarde la montre, le téléphone, il est toujours 8h00… Je cours chercher monsieur Viking, qui était justement en train de redescendre vers moi en courant : « mais kesskispasse ? Pourquoi il avance le bateau ?! » « Mais t’es sûre qu’on est monté sur le bon bateau ?? ». Vérification faite auprès de la compagnie, l’heure du départ a été avancé de 45 minutes. Nous n’avons pas eu de mail ni de SMS pour nous prévenir !
Nous montons sur le pont et profitons du soleil. La mer est calme, le vent souffle assez fort mais il ne fait pas froid.
2h plus tard, Santorin se laisse apercevoir, du bateau nous ne verrons qu’une île noire et volcanique, avec des taches blanches qui ressemblent à de la neige au loin mais qui sont en réalité les célèbres villages blancs qui font la réputation de l’île.
Nous débarquons au pas de course, parqués comme du bétail en fond de cale le temps de récupérer notre valise. On se fait hurler dessus par le personnel de bord qui éjecte la foule qui descend. Nous sommes à peine à quai que le bateau repart déjà vers d’autres îles des cyclades avec le reste des passagers.
L’effervescence du port nous fait craindre le pire concernant notre séjour, c’est noir monde, le tourisme semble bel et bien avoir repris… Pour quitter le port et rayonner sur l’île, il est possible d’opter pour plusieurs moyens de transport : en taxi, location de voiture, de scooter, de quad, ou bien encore par le biais d’un chauffeur privé. Nous choisissons quant à nous « le bus pour les gueux » (rires !), solution la plus économique, pour rejoindre notre logement où un scooter nous attendait.
Nous récupérons notre logement rapidement et faisons connaissance avec le propriétaire qui accepte volontiers de nous garder nos bagages, on récupère le scooter qu’il nous avait loué, et en avant pour la découverte de Santoriniiiiiiii !

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